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Analyse du crime et de la scène du crime. Grâce à plusieurs techniques et méthodes de prélèvements qui ont évoluées au cours du temps, la police scientifique peut prélever des indices qu’elle utilisera à son possible pour aider les enquêteurs à trouver le coupable. Il sera alors expliqué dans les pages suivantes les méthodes qu’il qui on été établits. A) La Balistique
La balistique, au sens littéral du terme, est l’étude des phénomènes auxquels est soumis un projectile. D’un point de vue criminalistique, il s’agit d’exploiter tout ce qui, de près ou de loin, concerne les armes à feu et leur utilisation. Chaque arme possède sa propre identité et dépose une marque de façon particulière les balles et douilles qui peuvent être retrouvées sur les scènes de crime. En passant dans le canon, la balle frotte contre des lignes de métal de la paroi de l’arme. Pour comparer les balles, il faut regarder les sillons et les stries visibles sur la surface. Ce sont les caractéristiques même de l'arme. L’examen de ces munitions et de ces empreintes de tir permet d’établir le type de l’arme utilisée, d’attribuer le tir à une arme suspecte. Si l'on ne dispose pas d’arme, de balle ou de douille à comparer, on peut utiliser les résultats obtenus et chercher dans la base de donnée des armes et de munitions de référence dont sont dotés les départements de balistique de la police. Pour s'assurer que balle et arme sont complémentaire, un expert en balistique effectue un tir expérimental en laboratoire dans un bac d’eau, ou de gel spécial, afin de ralentir la balle sans l’endommager. Ensuite, il compare au microscope, les différents types de trace laissées sur la balle expérimentale. Chaque arme laisse une combinaison de marques unique, qui l'identifie parfaitement. C'est un peu sa signature. comme pour l’homme et son ADN. Depuis le début de la balistique, les techniciens en balistique ont réussi à améliorer les techniques et le matériel nécessaire à ce travail. Nous avons maintenant à disposition le macroscope de comparaison depuis 1925. On peut disposer deux objets différents afin de les comparer. Les progrès ont fait de la technique d’identification au macroscope comparateur, la méthode de référence dans tous les pays disposant d’une Police scientifique. ![]()
B) Les traces
Sont ensuite prélevés, les matériaux et objets qui sont disposés sur la scène. A l'endroit où l'indice est détecté, une balise numérotée et graduée est placée afin de pouvoir reconstituer précisément la scène du crime. Ils photographient tout d’abord l’objet avant prélèvement puis emballent l’indice dans un sachet qu’il scelleront. Les indices sont ensuite gardés dans des sachets scellés et référencés. Ils étudient ces indices dans leur laboratoire et refont ici aussi des relevés d’empreinte, de résidus de toute nature possible. Grâce à ses objets, ils peuvent : - Prouver la présence d’une autre personne sur les lieux au moment du crime. - comprendre ce que la victime a fait avant le délit. Ces relevés n’ont pas changés depuis que la police enquêtes. Peu de nouvelles techniques ont été mise au point, et les méthodes ne changent pas. ![]()
Les traces de sang Devant une trace de sang présumée, il faut tout d’abord aux techniciens scientifiques déterminer s’il s’agit bien de sang. Ils prélèvent à l’aide d’un écouvillon un peu de la substance chimique et y dépose dessus de la phénolphtaléine, un réactif qui réagit en présence de sang. On peut aussi voir une présence de sang grâce à de l’eau oxygénée. En effet, la molécule d’hémoglobine possède une quantité de fer qui réagit avec l’eau oxygénée. Après analyse de la tache de sang, les enquêteurs scientifiques analysent le groupe sanguin et l’ADN au laboratoire d’empreinte génétique. Ils placent l’échantillon d’ADN dont ils disposent dans un PCR et faisant une électrophorèse permettant de fournir le profil ADN. Après, il est possible de comparer plusieurs échantillons d’ADN avec comme marge d’erreur un sur un million. ADN entre jumeau est identique mais si besoin était d’établir le bon jumeau coupable, il suffirait d’utiliser les empreintes digitales. Le profilage ADN a été inventé dans les années 1980. les laboratoires on bien évolués depuis cette invention. Toutes les opérations sont maintenant effectuer par des machines ce qui permet d’avoir une marge d’erreur beaucoup moins importante. les traces de sang sont aussi étudier pour permettre d’interpréter les évènements qui en sont à l’origine. Plusieurs motifs de taches de sang peuvent déterminer comment elles ont été faite. Les éventuelles éclaboussures sont aussi des preuves car elles peuvent montrer si un objet est manquant.
![]() C) Les Empreintes digitales et traces papillaires.
Sont appelés empreintes digitales aussi appelées « dermatoglyphes » les traces formées par les crêtes de la peau (mains et pieds). Les empreintes digitales sont longtemps restées le moyen d’identification des personnes le plus utilisé et est toujours très convoité. Les empreintes digitales se forment très tôt et conservent les mêmes caractéristiques pendant toute la durée de notre vie. Elles sont uniques pour chaque personnes, ce qui constitue ainsi un moyen sûr d’identification d’individu. C’est à partir de 1870 que les empreintes digitales ont été utilisées pour la première fois pour identifier des personnes par le docteur Henry Faulds, chirurgien. Il en a établit une première classification et fut le premier à identifier des empreintes laissées volontairement sur un flacon. Francis Galton étudia les empreintes digitales puis publia un ouvrage Fingerprints, dans lequel il établissait l’unicité de ces figures laissés par nos mains. Il démontra qu’il n’existe pas deux empreintes semblables et que les empreintes restent identiques chez un individu au cours de sa vie. En 1891, le premier fichier d’empreintes fut mis en place en Argentine par Juan Vucetich, un dirigeant de la police qui fut aussi le premier à identifier un criminel par ses empreintes en 1892. Pour les comparer, il est possible de révéler ces empreintes avec diverses poudres et d’examiner le dessin formé. Pour que soient révélées ces traces, l’INPS dispose de plusieurs moyens. Pour tout d’abord les repérer, ils les recherchent grâce à un laser à Argon qui les met en évidence. Pour une révélation physique, ils disposent d’une multitude de poudres pour pouvoir les adapter aux surfaces ainsi qu’un spray qui réagit aux produits chimiques contenus dans la sueur. Après que les empreintes sont révélées, elles sont relevées sur des cartes adhésives qui permettent de capter les particules de poudre déposées juste avant. Cette méthode est utilisée depuis longtemps, seuls les moyens de révélations optiques cités ci-dessus ont été mis au point après la découverte des empreintes et leur utilisations dans les enquêtes criminelles. Dans le même ordres que les empreintes, ils relèvent les traces laissées comme les traces de pneus ou de semelle de chaussure grâce à un plâtre à prise rapide. Ils pourront ensuites les comparées si ils trouvent l’objet qui peut avoir causé cette trace. ![]() Conclusion
L'analyse de la scène de crime apporte des éléments de base à l'enquête. Des prélévements sont effectués pour pouvoir avancer dans l'enquête et analyser toutes subtances suspectes. À partir de prélévements, d'analyses et de la reconstitutions de la scène du crime, il est possible de disculpé des coupables, ou d'en accuser.
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